Des chercheurs suédois réalisent une possible percée pour traiter la maladie de Parkinson

On estime que près de 100 000 Canadiens sont atteints de la maladie de Parkinson. Cette maladie neurologique compromet la mobilité de ceux qui en sont atteints et a des répercussions importantes sur leur qualité de vie et leurs besoins en matière d’assurance santé et de soins médicaux.

Selon Statistique Canada,

La maladie de Parkinson est le trouble neurodégénératif venant au deuxième rang en termes de fréquence, après la maladie d’Alzheimer. Elle est causée par la perte des cellules cérébrales qui sécrètent la dopamine, une substance chimique qui contrôle les mouvements du corps. À mesure que le taux de dopamine baisse, des tremblements peuvent se manifester, les mouvements des muscles deviennent plus lents et plus rigides, et les réflexes sont altérés, ce qui contribue à une perte d’équilibre.

Symptômes de la maladie de Parkinson

Voici certains des symptômes les plus courants de la maladie :

  • Tremblements
  • Lenteur et raideur des muscles
  • Rigidité musculaire
  • Problèmes d’équilibre

La fatigue, une posture voûtée, les troubles du sommeil, la constipation et une élocution lente sont d’autres symptômes possibles.

Traitement

Il est possible de vivre avec la maladie de Parkinson pendant de longues années. La maladie évolue à un rythme qui varie d’une personne à l’autre.

La maladie de Parkinson est traitée à l’aide d’une combinaison de médicaments et de traitements pour aider à atténuer les symptômes. Les traitements courants sont la physiothérapie, l’orthophonie, l’ergothérapie et l’exercice.

À l’heure actuelle, il n’existe pas de traitement pour guérir de la maladie.

Une possible percée pour traiter la maladie de Parkinson

Des scientifiques de l’Université Gothenburg’s Sahlgrenska Academy, en Suède, ont réalisé une possible percée dans le cadre de recherches sur la maladie de Parkinson. Ils ont conçu un appareil portatif émettant un « bruit » électronique qui peut aider à améliorer les capacités motrices et l’équilibre des patients. Bien que la conception de l’appareil et les études sur ses répercussions possibles sur les patients en soient encore au tout début, la nouvelle est prometteuse.

La recherche a été dirigée par le professeur agrégé Filip Bergquist. « Cet appareil n’est pas très compliqué. Il est très semblable à ceux que certaines personnes utilisent actuellement pour soulager la douleur à l’aide de stimulations électriques des muscles et des nerfs (neurostimulation transcutanée, ou TENS) », a expliqué Filip Bergquist à Reuters.

La différence, c’est que nous utilisons un type de courant précis avec lequel il est possible de stimuler les organes sans créer de déséquilibre. Ainsi, l’appareil ne crée pas l’impression que le monde ou la personne qui porte l’appareil est en mouvement. En fait, la personne ne ressent rien. »

L’appareil portatif stimule les organes associés à l’équilibre par l’entremise de timbres appliqués sur la tête du patient, contribuant ainsi à atténuer les effets de la production insuffisante de dopamine dans le cerveau. À l’heure actuelle, les patients sont traités à l’aide du médicament levodopa, qui provoque souvent des mouvements involontaires comme effet secondaire.

Une étude à long terme dans le cadre de laquelle des patients utiliseront l’appareil à la maison est prévue. Si tout se passe bien, l’appareil pourrait être offert comme option de traitement d’ici cinq ans.